Les dark socials en content marketing, quoi qu’est-ce ?

Mesurer ses performances éditoriales en content marketing, c’est loin d’être fastoche 🤷‍♂️

Pourquoi ?

Parce que les cycles de vente sont super complexes (et ça vaut autant pour le B2B que pour le B2C, hein).

En fait, il y a plein de trucs qu’on ne peut pas tracker, ou difficilement, et ça, ce sont les fameux « Dark socials ».

Allez zou, c’est parti pour quelques menues précisions avant d’attaquer la vraie problématique de cet article.

Les dark socials, c’est quoi ?

Si vous traînez vos guêtres ici, c’est que vous êtes probablement un spécialiste chevronné du content marketing, et en tant que sultan du marketing de contenu (hop hop linking interne SEO, tant qu’à faire), vous êtes sans doute toujours à la recherche de nouveaux moyens d’atteindre votre public (ou vos prospects. Enfin, les deux, quoi).

Mais qu’en est-il des moyens que votre public utilise déjà pour vous atteindre ? 👀

Eh bien, chers amis, nous y voilà : les dark socials, ce sont des recommandations de contenus qui se produisent en dehors de chez vous, et notamment sur les médias sociaux.

Cela signifie qu’elles ne se déroulent pas sur votre site ou sur votre compte Insta (ou Tik Tok, parce que why not), mais plutôt dans des messages privés, des groupes ou des applications.

Et vous savez quoi ? C’est un sacré problème. Pourquoi ?

Parce que les dark socials représentent la grande majorité des partages sociaux – en fait, soyons précis, ils représentent environ 84 % de tous les partages sociaux.

Oui, c’est énorme, et ça signifie que pour chaque publication publique sur Facebook, Twitter ou Instagram, il y a quatre publications privées.

Et le pire dans cette histoire, c’est qu’il ne s’agit pas seulement de partager un lien vers votre site : les dark socials génèrent également un paquet de conversions.

Ben vi : on fait davantage confiance à Machin Truc que l’on connaît vite fait sur Twitter, et qui vient de poster un truc comme « super cette tondeuse à gazon, j’en suis satisfait de fou ! » plutôt qu’à vos contenus corporate sur ladite tondeuse.

➡️ On résume : aujourd’hui, en 2022, presque 2023, la majorité de votre trafic et de vos conversions proviennent en réalité de sources sur lesquelles vous n’avez aucune emprise. C’est flippant, n’est-il pas ?

Les dark socials, petite illustration

Petite exemple histoire que vous compreniez bien comment ça marche :

⚪ Bob reçoit un texto d’un collègue : « tiens, j’ai pensé à toi, je sais pas si ça peut t’intéresser ».

🔵 Il clique sur le lien et atterrit sur Twitter : ça parle d’un podcast, a priori le sujet l’intéresse.

🟢 Il clique de nouveau sur le lien, atterrit sur Spotify, et s’enquille le podcast. Banco : c’est super intéressant et ça donne envie d’acheter, ou en tout cas d’en savoir plus.

🟠 Il recherche le nom de la boîte sur Google et clique sur une pub pour aller sur le site.

🟡 Il se balade un peu, ses premières impressions sont confirmées : la boîte est très cool, il aime bien son style, sa « personnalité ». Alors il achète un bidule.

Bien, voici maintenant la question fatidique : à quel canal attribuer la conversion ?

À la 1ère attribution ? Au dernier clic ?

Comme on est vilains, on ne va pas vous donner la réponse ; par contre, si vous avez un avis, n’hésitez pas à nous envoyer un petit message 🤫

(on vous répondra, promis)

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