Et votre boîte, où elle se situe dans ce schéma ?
Souvent, quand une entreprise se lance sur le web, ça ressemble à ça :
1) Il faut être visible (sinon tu crèves), donc tu alloues une partie de ton budget à de la production de contenus SEO afin de générer du trafic : articles de blog, fiches produit, FAQ, grosse landing de fifou…
Ça, l’immense majorité des boîtes l’ont bien compris en 2022 (sauf peut-être Jean-Mich startup et ses 36 levées de fonds), pas de soucis là-dessus.
2) Une fois que t’as le trafic et quelques clients, l’idée, c’est d’en convertir davantage afin de générer moult CA. De là, tu investis dans du contenu susceptible de faire convertir cette audience : du livre blanc, du webinar, de la landing ou de l’email copywrité…
Et là, on a perdu beaucoup de monde en route : eh oui, la plupart des entreprises sont encore et toujours bloquées à l’étape 1. Heureusement, ce type de contenus se démocratise de plus en plus, et c’est tant mieux.
3) SAUF QUE… des clients, c’est bien, mais les retenir et les fidéliser, c’est sacrément mieux. Il faut donc se sortir les roustons des ronces et nouer une vraie relation de proximité avec ses consommateurs afin d’actionner le levier rétention.
Ici, il n’y a quasiment plus personne.
Pourtant, le contenu de fidélisation est l’une des meilleures cartes que l’on puisse abattre dans une stratégie éditoriale.
Et c’est juste totalement logique : des clients fidèles viendront toujours chez vous quoi qu’il arrive (ou presque), deviendront vos ambassadeurs et défendront votre marque becs et griffes : regardez Apple, c’est des produits surcotés, et pourtant certaines personnes seraient prêtes à mourir pour avoir le dernier iPhone.
Plus forcément besoin de sortir l’artillerie lourde en contenus SEO ;
Ni de sortir de grosses strat’ d’inbound qui coûtent une blinde.
Problème : ce genre de contenus, ça joue sur un temps long, et le ROI n’est pas évident du tout à mesurer (notamment pour calculer ses petites performances éditoriales).
Mais là, on a envie de dire, ce n’est même plus l’indicateur phare, le ROI