C’est quoi, un contenu de qualité ?

Tendance webmarketing n°3 qui se profile à l’horizon de l’année 2022 : « Faire du contenu de QUALITÉ ». Une fois qu’on a dit ça, c’est top, merci, on est contents, y’a plus qu’à, « yakafokon ».

Ce n’est pas comme si ça fait cinq ou six ans que ce même « conseil » ressort, de façon invariable, en tout début d’année, avec ce même chic pour présenter la chose comme une révolution webmarketing 4.0.

D’ailleurs, c’est quoi un contenu de « qualité » ? Mystère. Les trois quarts des articles sont muets comme un macchab’… hormis ceux qui balbutient, le menton tremblant : « il faut faire attention à ses mots-clefs, c’est des contenus pour Google et les gens » (soupir).

Bref, proposons une définition :

« Un contenu qualitatif, c’est un contenu qui répond au besoin des internautes tout en réalisant un objectif formel ».

Ce faisant, on remet l’église au centre du village (s’intéresser aux gens) tout en évacuant ces fumisteries de mots-clefs et autres pratiques antédiluviennes. Cela nous permet aussi d’écarter toute considération SEO… Car, répétez après moi : « la-conception-de-contenus-web-n’a-pas-à-être-systématiquement-assujettie-à-des-velléités-SEO ».

(Notez cependant que l’acquisition d’audience peut être un objectif à atteindre par un contenu).

On sait que ce n’est pas encore très ancré dans les pratiques, on associe encore beaucoup (hélas) contenu et SEO.

Arrêtez d’associer le contenu au SEO

En parlant de SEO, et si vous arrêtiez de coller des articles SEO tout nazes dans votre blog ? 🙃

Il est grand temps d’exploser une pratique encore trop ancrée chez monsieur tout le monde : abreuver son blog d’articles chiants comme la Mort pour générer du trafic en masse comme un thonier.

Il est possible d’utiliser votre blog autrement, notamment afin de bosser sur votre branding, plutôt que de l’employer comme un paillasson cradingue sur lesquels vos visiteurs s’essuient les pieds en arrivant sur votre site.

Et même que si le boulot est correctement effectué, vous performerez quand même à l’organique. C’est dingue, hein ? 🤡

On touche en fait ici au cœur du problème : Google a complètement standardisé la production de contenus. Ainsi, pendant des années, « écrire » sur le web ne se résumait qu’à cultiver ses positions et à générer du cash. Et on ne parle même pas de la privatisation des mots et du capitalisme sémantique induit par un certain Google Ads…

En fait, il suffit de consulter l’un des nombreux articles qui traitent de la rédaction web : parmi le fatras de conseils distillés aux naufragés de l’écriture, on retrouve invariablement un encart relatif à l’importance des « mots-clefs » dans toute stratégie de contenu… signe certain de notre servitude numérique, de notre mise aux fers volontaire par un foutu robot, et tout ça pour quelques liasses de billets verts 💰

Cette situation conduit à tout un tas d’aberrations, comme ce genre de phrases : « un contenu qui n’est pas référencé sur Google, c’est un contenu qui n’est pas lu ».

Bah… non ? 🤔

Depuis quand la création de contenu est exclusivement cantonnée au gros Google ? On n’a pas le droit de diffuser du contenu sur d’autres canaux ?

Alors certes, l’organique demeure important dans le cycle de vie d’un contenu, mais le réduire à son aspect SEO, c’est… sacrément castrateur.

Eh bien, RDJ messieurs dames : le contenu, ce n’est pas utile QUE pour Google.

(désolé pour tous les affamés de ranking)

En fait, c’est même un véritable levier de création de valeur pour votre boîte :

➡️ Il est comparable à un actif ;
➡️ Il enrichit et légitime votre marque ;
➡️ Il aide et approfondit les liens avec vos clients ;
➡️ Il génère du CA supplémentaire.

Bienvenue en 2021. Enfin, en 2022.

Un contenu de qualité, c’est d’abord un contenu qui s’adresse aux bonnes cibles

Et si un contenu de « qualité », c’est avant tout un contenu bien ciblé au bon moment, aux bonnes personnes ?

Ce qui signifie notamment :

  • Rationaliser votre production de contenu (on va pas publier des trucs sur les chouquettes en avril s’il y a une forte recherche / intérêt utilisateur en décembre).
  • Structurer vos contenus en fonction du besoin (inutile de mettre le paquet sur le fonctionnement de votre offre de service si la plupart de vos visiteurs en sont encore à de la simple prise de renseignements).

Vous n’actionnez pas vos campagnes de com’ / market’ à n’importe quel moment, pour n’importe qui ?

Bon ben, là, c’est pareil.

Sans compter que…

45%.

C’est le pourcentage de contenus écrits de votre site qui n’est pas vu par vos utilisateurs (vous la sentez, l’agence de content marketing en PLS ?).

Dit autrement, près de la moitié des trucs que vous produisez ne servent à rien (surtout s’ils ne sont pas recyclés ou remis en avant régulièrement).

Et pour la source, c’est par ici.

Comment anticiper les besoins de ses cibles avec du contenu délivré au bon moment ?

Sacrée question que voilà : comment anticiper les besoins de ses prospects ou de ses clients pour leur proposer votre produit au bon moment ?

Les uns, la mine chagrineuse, diront que ce n’est pas bien sorcier et qu’ils anticipent déjà avec leurs études de marché, leurs sondages, ou leurs outils de marketing prédictif.

Rien à dire là-dessus, ça fait le taf’ – mais il est possible de rajouter une surcouche à tout ça afin de valider (ou non) vos données initiales.

À ce point, vous vous attendez peut-être à un « hack » marketing de petit filou à 3 francs 6 sous.

Mais non, rien de tout ça, désolé de vous décevoir 😬

On peut réaliser ce qu’on appelle du contenu prédictif. Dit autrement :

➡️ Comment, à partir d’un ensemble de tendances de recherche, déterminer les besoins utilisateurs à un instant T pour telle typologie de services ou de produits ?

Les avantages sont nombreux, et parmi les plus significatifs : en proposant le bon contenu au bon moment, vous maximisez tout bêtement vos chances de conversion.

Si la méthodologie vous intéresse, jetez donc un œil au lien précédent.

Retour en haut