Il y a quelques temps, on avait publié sur LinkedIn un post qui disait en substance : « Rédacteurs web, l’IA va vous faire crever ».
(D’accord, ce n’était pas en substance, on l’a dit texto)
Fin août, on est tombé, comme beaucoup d’entre vous j’imagine, sur un billet d’actualité traitant de GPT-3, la troisième version du modèle d’IA d’OpenAI. Et clairement, on atteint de nouveaux horizons en terme de production de contenu automatique. Du contenu simple, lisible, qui ne brille pas forcément par son style, mais qui est suffisamment intelligible pour que l’on se demande s’il n’a pas été écrit par un humain.
Et ça, c’est fichtrement craignos 🤯
Ne vous faites pas trop d’illusions là-dessus, cette typologie d’outils sera commercialisée d’ici les années à venir, et ça va littéralement atomiser le marché de la rédaction. Bon, c’est pas encore trop ça pour l’instant, c’est davantage qu’une béquille qu’autre chose, même si on est persuadés que certains trucs pourraient passer un simili test de Turing… Mais dans cinq ou dix ans, oui, ça risque d’atomiser la profession de rédacteur web (our two cents, mais on a pas la science infuse).
D’ailleurs, un outil qui vous permette de générer du texte à la pelle, ça vous intéresse ? Ou mieux encore, de vous générer en full auto des landing pages avec une surcouche de copywriting ?
On est certains que oui, bande de voyous 🤺
On vous a donc concocté un petit article avec test de l’outil en question.
Vous allez voir, ça vaut son pesant de noisettes.
Les outils de génération de contenu, le degré 0 de la stratégie éditoriale
En tout cas, la ruée sur les outils de génération de contenu confirme un truc :
➡️ Certaines boîtes n’ont pas du tout compris encore l’intérêt d’une vraie stratégie éditoriale.
Ce n’est pas parce que vous balancez du contenu par baquets entiers que vous allez améliorer votre visibilité ou votre notoriété.
La vérité, c’est que les gens en ont marre d’être traités comme de simples consommateurs. Ce qu’ils veulent, c’est qu’on s’intéresse à eux, à leurs besoins et à leurs problèmes, qu’ils trouvent une utilité et du sens dans ce que vous faites.
Et ce n’est pas (encore) avec un robot que vous allez parvenir à faire tout ça…
Mais à quoi ça ressemble, une stratégie éditoriale qui fonctionne ?
Excellente question, merci de la poser. À quoi ça ressemble une stratégie éditoriale rondement menée ?
Eh bien, vous avez le screenshot ci-dessous 🤺
On vous livre le truc en mode « brut » ; le contexte :
– Boîte spécialisée dans de l’alimentaire, vente en ligne seulement, pas de saisonnalité ;
– Deux objectifs, accroître l’audience, mais surtout la fidéliser avec du contenu caviar (et donc, par levier, optimiser le taux de conversion).
➡️ tl;dr : par rapport au début de la mission (juin 2020, mise en route en août), +146% d’audience naturelle, +137% de visiteurs récurrents, taux de conversion à 2,1% au lieu d’1,3%.
Dans le détail des actions :
- Profilage d’audience pour bien identifier les besoins et les attentes des cibles + carto de visibilité pour savoir sur quelles typologies d’expressions le site est visible, ou non ;
- Jonction avec l’équipe de rédac’ pour monter une « content factory » (quel terme dégueulasse, on préfère dire que l’on fait de l’artisanat au cordeau, mais bon, comme ça, tout le monde comprend), avec planning éditorial reposant sur les tendances de recherche (méthodo de contenu prédictif) ;
- Et enfin, travail commun sur la strat’ éditoriale à partir de l’ensemble des travaux précités.
En résumé, donner beaucoup, récolter ensuite.
Ce que ne réussissent pas encore à fait les fameux outils de génération de contenus…