Ouch, ça commence fort, n’est-ce pas ? En voilà une question qui pique.
D’ailleurs, cette question, on adore la poser en clientèle, et la réponse est invariable :
Gros silence de mort à la O.K Corral, suivi de bredouillements incompréhensibles, puis d’un « Euh, je ne sais pas, après si on regarde Google Analytics cet article a fait 230 visiteurs le mois dernier par exemple, alors blablabla ».
C’est bien, votre article « Les 12 raisons d’adopter chez soi un alpaga » fait un carton, mais ça ne signifie pas pour autant que l’article est lu.
Parce que audience ≠ lecture. On peut SUPPOSER que votre contenu est « consommé » (quel mot affreux), mais rien ne le prouve. À partir de là, quand on continue de creuser sur la question du pilotage des performances éditoriales, dans 16 cas sur 10, on s’aperçoit que c’est le néant absolu.
À part les adresses mails collectées avec son petit lead magnet, absolument RIEN n’est mesuré sur la partie éditoriale. On fait du contenu au fil de l’eau, au petit bonheur la chance, sans rien contrôler, sans rien évaluer, hormis le bon vieux « notre courbe SEO monte, ça doit marcher ».
Bref, c’est un massacre, et tout le monde est content, ou feint de l’être.