Rédiger pour le web… ou pour les gens ?

« Écrire pour le web »…

« Écrire POUR le web »… 🤔

Cette phrase ne choque personne ? Ça devrait.

Pardon pour tous les guides, articles et formations intitulées de la sorte, mais depuis quand on écrit pour un système hypertexte ? Est-ce qu’on écrirait pas d’abord pour les gens ? Ah bah oui tiens, peut-être, ce serait bien 👏

C’est qu’avec toutes ces histoires de contenu pour le robot & de texte optimisé Google, on les oublierait presque, les gens.

Mais si, vous savez, les types qui vous achètent vos produits.

Ceux-là même qui permettent à votre entreprise d’exister.

Il serait peut-être temps de se détacher de vos mots-clefs, du moteur de recherche et de s’intéresser VRAIMENT à ce que veulent vos utilisateurs ?

En fait, si vous vendez sur le web, il y a fort à parier que vous êtes confronté à la question suivante :

➡️ « Comment connaître les besoins de mes clients ? »

Parce que bon, vous aurez beau essayer de refourguer votre produit miracle, si ça ne rencontre les besoins de personne, bon courage 😉

Tout le monde s’accordera à dire que n’importe quelle stratégie de contenu (et par extension, n’importe quelle stratégie marketing) doit tenir compte des envies et des desiderata des consommateurs. Sinon, ça s’appelle balancer du pognon par les fenêtres 💰

Vous connaissez certainement tout un tas d’outils pour vous faciliter la vie et cibler au plus juste les besoins de vos utilisateurs ; mais là où ça devient intéressant, c’est quand on corrèle les différentes sources de données.

Quand on cherche à aller plus loin et à obtenir une vision d’ensemble, aussi exhaustive que possible.

Mais alors, quid de mes mots-clefs ?

Aaah, les mots-clefs… Quoi qu’on fasse, on lit toujours, ici et là, ces mêmes conseils élimés jusqu’à l’os.

« Optimisez vos mots-clefs ».

« Les mots-clefs sont une nécessité absolue pour le référencement des pages ».

« Les bons mots-clefs vous permettront d’avoir un meilleur SEO ».

« Une stratégie de mots-clefs est essentielle en 2020 ».

Non, non, non. Trois fois non. Mille fois non 🤦‍

Il faut arrêter de bricoler avec les « mots-clefs ». De trouver des « mots-clefs ». De saupoudrer ses pages avec des « mots-clefs ». Le moteur a évolué, les stratégies aussi. Google en est à de l’analyse contextuelle pour extraire le sens des différents mots, à des algos spécifiquement taillés pour « deviner » le besoin utilisateur. C’est fini, les petits calculs à base de « mots-clefs » pris isolément. Si vraiment il y a besoin, on vous renvoie à un article consacré à BERT.

Mais bon, on parie qu’en 2022, on tombera encore sur des articles comportant, invariablement, un encart relatif à « l’essentielle, primordiale et capitale importance des mots-clefs pour créer du meilleur contenu ».

Écrire, ce serait donc un vrai métier ?

Ah ça, écrire, ça a l’air super simple. D’ailleurs, on a tous appris à écrire à l’école. Donc, parler de soi, parler de ce que l’on fait, ça ne devrait pas être super difficile, nop ?

Pourtant, on a connu quelques clients qui étaient proprement incapables d’aligner un mot 😬

Souvenirs émus d’une formation en rédaction web pour un client qui faisait du dropshipping, et qui était confronté à une problématique de duplication de contenu… Préconisation évidente :

Bibi — Bon, il va falloir repasser sur l’ensemble des fiches produits, et écrire au moins quelques lignes pour chacune d’entre elles.

Le client — Oui, ok. Je vois.

Bibi — Bon par contre, comme vous le savez, cette réécriture des contenus, ce n’est pas dans notre périmètre de mission… Il faudra donc que vous vous en chargiez.

Le malheureux s’est décomposé sans coup férir.

Il a fallu qu’on trouve des solutions de substitution parce que, trois mois après, il n’avait toujours pas produit une seule ligne… Pas parce qu’il n’avait pas le temps ; il ne savait juste pas par quoi commencer, ni comment.

Qu’on se le dise, donc : écrire, c’est un vrai boulot.

Ce n’est pas parce que vous chantez sous votre douche que vous pouvez vous improviser ténor à l’opéra.

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